É.-U. 1968. Drame policier de Peter Yates avec Steve McQueen (I), Robert Vaughn, Jacqueline Bisset. Un lieutenant de police poursuit les meurtriers d'un gangster qu'il devait protéger. Récit au suspense bien ménagé. Traitement original. Rythme nerveux. Réalisation soignée. Scène de poursuite menée avec un rare brio. Jeu solide de S. McQueen.
Un lieutenant de police poursuit les meurtriers d'un gangster qu'il devait protéger. Récit au suspense bien ménagé. Traitement original. Rythme nerveux. Réalisation soignée. Scène de poursuite menée avec un rare brio. Jeu solide de S. McQueen.
Même si le thème n'est pas neuf, les auteurs sont parvenus, grâce à un traitement original bien dans le style du cinéma actuel, à réaliser un film fort intéressant. L'action se déroule à un rythme nerveux et la mise en scène, soignée jusque dans les moindres détails, exploite avec bonheur le décor naturel de la ville de San Francisco. Une scène de poursuite en automobile est un morceau de bravoure à signaler. Le jeu de Steve McQueen, dans le rôle de Bullitt, est remarquable de sobriété.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Jacques Baudou - Le Monde
À la sortie de BULLITT, la fabuleuse séquence de la poursuite automobile dans les rues de "Frisco" fut considérée, à juste titre, comme le clou du film. (...) Si elle a été depuis maintes fois imitée, elle a rarement été dépassée en ce qui concerne l'impact dramatique et la rigueur.
(Texte paru en 1987)
Yvonne Baby - Le Monde
Malgré son mouvement captivant, son scénario adroit, ce nouveau "thriller" (...) ne serait au fond qu'effets brillants masquant des conventions et des bonnes intentions sommaires s'il ne montrait une réalité sociale et n'avait Steve McQueen pour principal interprète.
(Texte paru en 1969)
Jean-Pierre Allaux - Le Cri du Monde
Sans complaisance envers la violence à bon compte, ce "policier" est peut-être le plus haletant que les Américains aient produit depuis dix ans. En raison, d'abord, de la luxueuse perfection de la mise en scène. (...) Steve cQueen (...) tient ici un rôle superbe où il se révèle un acteur hors pair.
(Texte paru en 1969)
Richard Schickel - Life
It is almost impossible to say enough for the style, based on careful attention to detail, which redeems this film, lifting it out of the category of the routine crime film and making it into something worth the attention of the serious audience.
(Texte paru en 1968)
Michel Mardore - Le Nouvel Observateur
De temps en temps, le "mythe" reprend ses droits, avec la première course-poursuite en automobile des temps modernes, et une bataille effrénée. (...) Le tout possède un impact irrésistible. Le film d'action le plus explosif visible en ce moment.
(Texte paru en 1969)
Philip T. Hartung - Commonweal
Although McQueen is hindered somewhat by the story's romantic angle, (...) he is helped by the script's good dialogue and Peter Yates' attention to detail and strong direction. Most exciting of all the suspenseful episodes and surprising plot gimmick is the amazing chase scene.
(Texte paru en 1968)
Jean Rochereau - La Croix
Quant au regard bleu d'acier, à l'impassibilité dédaigneuse (...) de Steve McQueen, (...) ceux qui le vantent n'ont (...) jamais vu le comédien dans (...) AU NOM DE LA LOI. Car, alors, ils sauraient que Steve McQueen ne dispose que d'un registre d'expression très limité, voire univoque!
(Texte paru en 1969)
Pierre Billard - L'Express
Si beaucoup d'acteurs ont visé, par approximations successives, la perfection bogartienne, nul ne s'en est approché aussi près que Steve McQueen dans BULLITT. Au plus intense du combat, il garde un flegme félin et cette sorte de désenchantement qui est l'élégance du flic bien né.
(Texte paru en 1969)
Emmanuel Cocke - Le Petit Journal
(...) l'image signée Fraker n'est pas mal du tout, ça bouge. Steve McQueen mène le bal, c'est pour lui (...) que le film est visible. Le clou, (...) c'est la course fulgurale des bagnoles dans [les] rues (...) à San Francisco. On n'a jamais vu ça au cinéma, ça atteint le paroxysme délirant.
(Texte paru en 1969)