Le diable confie à Don Juan la mission de séduire une jeune fille dont la vertu l'offense. Plein de fantaisie et d'ironie. Mise en scène experte mêlant le raffinement au burlesque. Interprétation très au point.
Dans cette comédie fantaisiste où le raffinement le dispute au burlesque, Ingmar Bergman semble se moquer de ses thèmes habituels. L'intervention d'un commentateur au ton goguenard ajoute une note supplémentaire d'ironie. La musique de Domenico Scarlatti s'harmonise avec le caractère d'irréalité et de légèreté de l'ensemble qui donne vraiment l'impression d'un "rondo capricioso", comme l'a voulu l'auteur.