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Les Yeux sans visage

Fr. 1959. Drame d'horreur de Georges Franju avec Pierre Brasseur, Édith Scob, Alida Valli. Un médecin tente de donner un nouveau visage à sa fille défigurée. Mélange de poésie et d'épouvante. Scènes d'un réalisme impressionnant. Traitement insolite. Bons interprètes.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Les Yeux sans visage (Les Yeux sans visage)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 1959. Drame d'horreur de Georges Franju avec Pierre Brasseur, Édith Scob, Alida Valli.

Un médecin tente de donner un nouveau visage à sa fille défigurée. Mélange de poésie et d'épouvante. Scènes d'un réalisme impressionnant. Traitement insolite. Bons interprètes.

Christiane, la fille du Dr Gennessier, a été affreusement défigurée dans un accident d'auto; seuls ses yeux sont restés intacts. Son père, spécialiste en hétérogreffe, tente alors de lui donner un nouveau visage. Pour ce faire, il kidnappe des jeunes filles du même type facial afin de se servir de la peau de leur visage. Les deux premiers essais s'avèrent des échecs et les victimes ne survivent pas à l'expérience. Alertée par ces enlèvements mystérieux, la police tend un piège au ravisseur, mais elle échoue. La jeune fille qui servait d'appât va subir le même sort que les autres quand Christiane vient à son secours.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Malgré les possibilités de son sujet, Georges Franju a opté pour un réalisme outré en utilisant des moyens souvent grossiers. Sans doute a-t-il mêlé un peu de tendresse et des touches de poésie à ses images d'épouvante; quelques éléments, comme la jeune fille au masque, ont une réelle valeur d'insolite. Mais l'ensemble déçoit et exaspère même, en dépit de la présence d'excellents interprètes. Une recherche insistante d'effets atroces crée un climat de morbidité qui motive de nettes réserves.

COMMENTAIRES

09 septembre 2018, 21:57:18

Par : Jason Plante, Gatineau

Il y est né l'expressionisme allemand a cette époque. Pourquoi pas l'expressionisme français aussi? Surtout quand cette femme défigurée, portant un masque, se promène ça et la dans le manoir, masque et jaquette, donnant un effet de terreur réussie! On peut supposer ou Pedro Almodovar a puisé son inspiration, sur une nouvelle de Jacquet quelque chose, pour The Skin I Live In. Différence que dans ce film, le docteur qui kidnappe des 'patientes' est ici bel et bien criminel. Surtout que l'agnelle (et quand on la découvre avec un vrai visage... OUCH!!!) à la fin, veut libérer toutes les colombes prisonnières de leurs cages... Un classique du cinéma français, en noir et blanc des années 60... Ce qu'on peut découvrir dans les vieux catalogues de MediaFilm... Allez-y, FOUILLEZ VOUS AUSSI!!!

J'attribue à ce film la Cote 3


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