Un médecin tente de donner un nouveau visage à sa fille défigurée. Mélange de poésie et d'épouvante. Scènes d'un réalisme impressionnant. Traitement insolite. Bons interprètes.
Malgré les possibilités de son sujet, Georges Franju a opté pour un réalisme outré en utilisant des moyens souvent grossiers. Sans doute a-t-il mêlé un peu de tendresse et des touches de poésie à ses images d'épouvante; quelques éléments, comme la jeune fille au masque, ont une réelle valeur d'insolite. Mais l'ensemble déçoit et exaspère même, en dépit de la présence d'excellents interprètes. Une recherche insistante d'effets atroces crée un climat de morbidité qui motive de nettes réserves.
Par : Jason Plante, Gatineau
Il y est né l'expressionisme allemand a cette époque. Pourquoi pas l'expressionisme français aussi? Surtout quand cette femme défigurée, portant un masque, se promène ça et la dans le manoir, masque et jaquette, donnant un effet de terreur réussie! On peut supposer ou Pedro Almodovar a puisé son inspiration, sur une nouvelle de Jacquet quelque chose, pour The Skin I Live In. Différence que dans ce film, le docteur qui kidnappe des 'patientes' est ici bel et bien criminel. Surtout que l'agnelle (et quand on la découvre avec un vrai visage... OUCH!!!) à la fin, veut libérer toutes les colombes prisonnières de leurs cages... Un classique du cinéma français, en noir et blanc des années 60... Ce qu'on peut découvrir dans les vieux catalogues de MediaFilm... Allez-y, FOUILLEZ VOUS AUSSI!!!
J'attribue à ce film la Cote