Le secrétaire d'une union syndicale est assassiné au moment où il s'apprête à dénoncer les agissements d'une bande de combinards. Le chef de ce gang s'arrange pour que le crime soit imputé au trésorier. Celui-ci, en mesure de fournir un alibi, proteste de son innocence. Sa fiancée et une voisine témoignent d'ailleurs de sa présence auprès de la jeune fille à l'heure du crime. Cependant un enregistrement sur magnétophone l'accuse. Très honnête, le procureur, doutant de la culpabilité du jeune homme, décide de prendre les grands moyens. On procède à l'enregistrement de sa voix sur graphiques; on en vient ainsi à pincer l'imposteur et ses complices après d'émouvantes péripéties.