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La Fureur de vivre (Rebel Without a Cause)

É.-U. 1955. Drame psychologique de Nicholas Ray avec James Dean, Natalie Wood, Sal Mineo. Le drame d'adolescents en mal d'affection aboutit à trois morts violentes. Constat lucide du désarroi de l'adolescence. Construction dramatique solide. Mise en scène efficace. Remarquable création de J. Dean.

Général
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La Fureur de vivre (Rebel Without a Cause)

Général Général

É.-U. 1955. Drame psychologique de Nicholas Ray avec James Dean, Natalie Wood, Sal Mineo.

Le drame d'adolescents en mal d'affection aboutit à trois morts violentes. Constat lucide du désarroi de l'adolescence. Construction dramatique solide. Mise en scène efficace. Remarquable création de J. Dean.

Un adolescent arrive avec sa famille dans un nouveau quartier. Incompris de ses parents qu'il méprise, il tente de gagner l'amitié de ses compagnons en se mêlant à leurs activités clandestines.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Mis en scène de façon fougueuse par Nicholas Ray (JOHNNY GUITAR), ce classique des années 1950 illustre avec une rare lucidité et beaucoup de sensibilité le désarroi de l'adolescence. Du reste, beaucoup d'observations contenues dans le film sont encore valables de nos jours. L'interprétation des trois vedettes est absolument remarquable.

Revue de presse

Le Film mythique d'une génération

Que ce film ait vieilli ne doit pas faire oublier son importance historique. (...) À ce titre, LA FUREUR DE VIVRE est un témoin d'une valeur exceptionnel: par la précision entomologique avec laquelle il dissèque le mal de vivre et la difficulté d'être de nombreux jeunes (...), par le phénomène de mystique collective et d'adoration individuelle qu'il a suscités. (Texte paru en 1992)

Fureur de vivre, La Nicholas Ray

Un Poème plein de tendresse

Ray (...) se souciait fort peu de faire un nouveau film sur la délinquance juvénile. Ce qui [l']intéressait (...), c'était avant tout d'une part les rapports du héros (...) avec son père (...) et d'autre part la description d'amours adolescentes (...). Le lyrisme propre à Nicholas Ray a fait le reste, transformant ce qui n'aurait pu être qu'une histoire à la mode en un poème plein de tendresse. (Texte paru en 1985)

Fureur de vivre, La Nicholas Ray

L'Intemporalité du conflit générationnel

(...) toute une génération a cru se reconnaître dans cet adolescent tourmenté, incompris (...). Le réalisateur a su mettre en valeur ce jeu fébrile dans une série d'affrontements coupés de scènes où s'inscrivent des envolées poétiques. (...) c'est là un film qui témoigne de son époque en même temps qu'il fait sentir ce qu'il y a d'intemporel dans le perpétuel conflit des générations. (Texte paru en 1973)

Fureur de vivre, La Nicholas Ray

Document saisissant

C'est James Dean (...) qui donne le ton à LA FUREUR DE VIVRE. Comme on pouvait le craindre, son jeu, dirigé par un réalisateur moins rigoureux qu'Elia Kazan, verse parfois un certain maniérisme de l'hésitation, du tâtonnement, de la contorsion. Mais l'essentiel reste sauf. James Dean exprime d'une manière saisissante la réalité psychologique de son personnage. (Texte paru en 1956)

Fureur de vivre, La Nicholas Ray

Séduisant et malsain

LA FUREUR DE VIVRE est (...) un film techniquement admirable, fort bien joué. Des couleurs, une photographie, un découpage splendide. Jamais de longueurs. L'attention du spectateur est sans cesse accaparée. (...) Un film non pas extraordinairement réussi, mais extraordinaire tout court. Et pourtant il est plus néfaste que les plus larges décolletés, même les nus les plus avancés. (Texte paru en 1956)

Fureur de vivre, La Nicholas Ray

Une Fresque hallucinante

Nicholas Ray, qui avait imaginé l'«idée» du scénario, a brossé sur ce thème une fresque hallucinante. De l'authenticité des faits rapportés, nous ne pouvons nous ériger juges. Mais la psychologie des protagonistes est vraisemblable et l'affreuse détresse, la solitude morale, la sottise et le cynisme aussi de ces «enfants terribles», confirmés par mille et un faits-divers... (Texte paru en 1956)

Fureur de vivre, La Nicholas Ray

Un Témoignage accablant

N'était la désarmante explication psychologique que le scénario de LA FUREUR DE VIVRE croit pouvoir donner de leurs actes insensés, ce documentaire sur certains jeunes universitaires américains constitue un accablant témoignage. (...) remarquablement bien tourné et merveilleusement bien interprété par James Dean (...). C'est, à plus d'un égard, un film remarquable. (Texte paru en 1956)

Fureur de vivre, La Nicholas Ray

Sur le chemin tragique de la vie

Nicholas Ray, metteur en scène, a réussi à créer un climat de rêve et de violence mêlés qui, des scènes telles que celle dans une maison abandonnée, étrange et féerique, nous bouleverse et nous transporte hors des sentiers battus. Il y a dans ce film, dans l'âme de ses héros un farouche besoin d'évasion. (Texte paru en 1956)

Fureur de vivre, La Nicholas Ray

Émouvante Comédie dramatique

(James Dean) est merveilleux de tendresse, de violence, de poésie. Natalie Wood, touchante et fraîche (...). Décors, photographies en Cinémascope et en Warnercolor, montage nerveux, atmosphère de tension allant jusqu'à la tragédie finale, tout est ici d'une maîtrise technique indéniable. (Texte paru en 1956)

Fureur de vivre, La Nicholas Ray

Un Film déchirant

Si LA FUREUR DE VIVRE se place d'emblée très au-dessus des autres films sur l'adolescence américaine, c'est que le poète Ray prend le pas sur le sociologue Benedeck ou le réformateur Brooks. Oui, Nicholas Ray est un poète, amer et pessimiste; ses films témoignent d'une sensibilité et d'une sincérité dont Hollywood nous offre peu d'exemples. (Texte paru en 1956)

Fureur de vivre, La Nicholas Ray

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