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La Louve de Calabre (La Lupa)

1953 · She Wolf (ang)
100% est d'accord avec la cote
Une femme ambitieuse et de mauvaise réputation voit son emprise sur les hommes remise en cause.
Oeuvre puisant sa source dans le néo-réalisme. Peinture de moeurs réaliste mais non exempt d'outrance. Photographie et montage de qualité. Interprétation excellente.

L'avis de Mediafilm

Puisée aux sources mêmes du néo-réalisme, cette oeuvre lourde de toutes les passions qu'elle met en jeu accuse une maîtrise rare chez son réalisateur. Montage, photo et interprétation sont excellents. Mais l'objectivité - poussée jusqu'au vérisme - de la peinture de moeurs ne justifie pas l'étalage de l'immoralité. De plus, l'auteur réussit à ridiculiser la religion et à rendre grotesque le curé du village. Force est donc de réserver cette oeuvre aux adultes avertis.

Texte paru en 1957

Synopsis

C'est la fête de sainte Agathe à Malaterra, village de Calabre. La Louve - ainsi nomme-t-on une femme ambitieuse et de mauvaise réputation - obtient de l'industriel Don Pietro, à qui elle se promet, qu'on choisisse sa fille pour incarner la sainte dans une procession. Arrive un jeune soldat qui se lie à la mère, mais lui préfère bientôt sa fille. Voyant diminuer son emprise sur ses amants et sur les gens du village, la Louve se donne une fin tragique dans un dernier geste de vengeance.

Année

1953

Genre

Drame

Durée

82 min.

Origine

Italie