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Le Silence de la mer

Fr. 1948. Drame psychologique de Jean-Pierre Melville avec Howard Vernon, Nicole Stephane, Jean-Marie Robain. Logeant chez des Français pendant la guerre, un officier allemand est en butte au silence de ses hôtes. Adaptation fidèle du livre de Vercors. Atmosphère extraordinairement prenante. Mise en scène de classe. Excellente interprétation.

Général
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Le Silence de la mer (Le Silence de la mer)

Général Général

Fr. 1948. Drame psychologique de Jean-Pierre Melville avec Howard Vernon, Nicole Stephane, Jean-Marie Robain.

Logeant chez des Français pendant la guerre, un officier allemand est en butte au silence de ses hôtes. Adaptation fidèle du livre de Vercors. Atmosphère extraordinairement prenante. Mise en scène de classe. Excellente interprétation.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Jean-Pierre Melville
D'après le roman de Vercors
Photographie :
Musique :
Pays :
Distributeur :
Les 400 Films
Sous l'occupation allemande, un jeune officier nazi est logé dans une maison campagnarde habitée par un vieil intellectuel français et sa nièce. Au cours de longues soirées, l'officier, fin lettré et artiste, va dire son amour pour la France, pour la culture et son désir sincère, qu'il croit partagé par les dirigeants de son pays, de voir l'entente régner entre les deux peuples. Seul un silence farouche et digne répond à ses avances. Une idylle muette s'ébauche entre la jeune Française et l'Allemand qui, apprenant les intentions des siens, se désespère et repart pour le front.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En adaptant fidèlement Vercors, Jean-Pierre Melville réussit un tour de force. Toutes les qualités du roman se retrouvent dans ce film qui atteint la même densité, le même pathétique. Les courts silences, les dialogues muets, créent une atmosphère qui permet de saisir le drame intérieur des trois êtres en présence. L'interprétation, la musique, la photo sont remarquables.

Revue de presse

Un Précurseur et un classique

Avec Bresson, (...) Melville est l'un des rares metteurs en scène sachant rendre à ce point la présence physique du comédien sans recours au mouvement superflu. De même que l'absence volontaire des objets (...) exempte (...) son propos de tout manichéisme.

(Texte paru en 1987)

Silence de la mer, Le Jean-Pierre Melville

Propos de...

"Il m'avait vu dans JERICHO. (...) J'avais fait un horrible nazi, cynique. (...) LE SILENCE DE LA MER c'était tout le contraire. (...) On a tourné pendant un an, deux jours par-ci, trois jours par-là, dès que Melville trouvait l'argent. Et à la sortie du film, il n'y eut qu'une seule critique négative."

(Texte paru en 1987)

Silence de la mer, Le Jean-Pierre Melville

S'opposer à la "tradition de la qualité"

De cette démystification du mirage de la "collaboration spirituelle", Melville a fait un merveilleux poème visuel, créant l'envoutement du silence obstiné où bat, comme un signe du destin, le coeur obsédant d'une horloge, du silence où se perd la voix (...) de l'officier allemand.

(Texte paru en 1974)

Silence de la mer, Le Jean-Pierre Melville

Propos de...

"C'est en lisant "Le silence de la mer", une nuit, à Londres, sous le bombardement, que je me suis dit: "Quel beau film!". (...) Je ne voulais pas faire du tout un film d'action et de mouvement. Je voulais essayer (...) de faire un film où tout était intérieur."

(Texte paru en 1963)

Silence de la mer, Le Jean-Pierre Melville

Fidèle à l'esprit du livre

LE SILENCE DE LA MER est (...) un film sur la résistance et sur la guerre. Sans doute le plus réussi, le plus valable, le plus authentique, avec (...) LA BATAILLE DU RAIL de René Clément. (...) Pour son premier film, J.-P. Melville affirme ici une grande maîtrise.

(Texte paru en 1952)

Silence de la mer, Le Jean-Pierre Melville

Accord parfait entre les mots et les images

(...) nous en voulions (...) au metteur en scène d'avoir osé transcrire en images mouvantes les [80] pages immortelles du petit livre. Mais (...) Melville aimait Le Silence de la Mer autant que nous. Il arrive que l'amour d'une oeuvre crée chez un cinéaste un véritable état de grâce...

(Texte paru en 1949)

Silence de la mer, Le Jean-Pierre Melville

Un Rôle où elle ne dit pas un mot

Nicole Stéphane n'a que dix-neuf ans. (...) Son rôle est presque muet; elle coud et tricote (...), écoute les discours de Werner; elle ne le regarde jamais, ne s'adresse presque pas à lui. (...) Toute la force de sa passion doit se deviner dans son propre jeu et son comportement.

(Texte paru en 1948)

Silence de la mer, Le Jean-Pierre Melville

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