
Né en 1950, l’acteur William Hurt est décédé le 13 mars à l’âge de 71 ans.
Jeune acteur de théâtre réputé à New York, il ne tourne son premier film qu’à 30 ans. La première moitié des années 80 le voit démarrer sa carrière cinématographique en flèche, alors qu’il enchaîne Altered States de Ken Russell, Body Heat et The Big Chill de Lawrence Kasdan ainsi que Kiss of the Spider Woman d’Hector Babenco, pour lequel il reçoit le prix d’interprétation du Festival de Cannes et l’Oscar du meilleur acteur en 1985. Deux autres nominations consécutives pour la convoitée statuette dorée suivront, avec Children of a Lesser God de Randa Haines et Broadcast News de James L. Brooks.
Si les décennies suivantes n’ont pas l’éclat de ses débuts, l’acteur met tout de même son talent au service de cinéastes aussi divers que Wim Wenders, Tonie Marshall, Woody Allen, Chantal Akerman, Steven Spielberg et Sandrine Bonnaire. Malgré un physique imposant et avantageux, il excelle particulièrement dans les rôles d’hommes tourmentés mais il participe aussi, dans les années 2010, à la franchise hollywoodienne des Avengers. En 40 ans de carrière, William Hurt a joué dans plus de 70 films.
Son dernier rôle marquant, couronné par de nombreux prix et nominations, remonte à 2005 dans A History of Violence du réalisateur canadien David Cronenberg, où il campe un inquiétant chef mafieux. L’année précédente, dans Le papillon bleu de Léa Pool, il avait incarné un entomologiste, aux côtés de Pascale Bussières.
Mediafilm vous invite à consulter une sélection de films que nous avons préparée en mémoire de cet acteur qui a marqué le 7e art.
Photo : Cate Cameron / LD Entertainment
La sortie en vidéo sur demande de Daliland de Mary Harron nous donne l’occasion de survoler la carrière de cette cinéaste d’origine canadienne.
En salle cette semaine, Les miens est le 6e film réalisé par Roschdy Zem (à droite sur la photo).
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