Du 8 au 18 septembre, Toronto vibrera au rythme de son Festival international du film. Aperçu de la programmation de la 47e édition du TIFF.
Le drame sportif The Swimmers de Sally El Hosaini donne le coup d’envoi à ces onze jours de festivités. Tiré d’un fait vécu, le film raconte le parcours des soeurs Mardini, réfugiées syriennes et championnes de natation, qui se sont rendues aux Jeux Olympiques de Rio en 2016.
Dans la foulée d’une dizaine de programmes totalisant près de 200 films, le Québec est représenté par cinq longs métrages, dont trois sont des coproductions. Les festivaliers pourront découvrir l’intrigant Viking de Stéphane Lafleur, ainsi que Le Coyote de Katherine Jerkovic, réalisatrice qui, en 2018, a remporté le Prix du meilleur premier long métrage canadien pour Les routes en février. Avant d'atterrir au FNC en octobre prochain, Falcon Lake de Charlotte Le Bon poursuit également sa tournée de festivals. Le film d’animation Saules aveugles, femme endormie de Pierre Földes et le thriller L'Origine du mal de Sébastien Marnier et mettant en vedette Suzanne Clément et Laure Calamy, complètent la sélection des coproductions québécoises.
Trois longs métrages documentaires produits par l'ONF sont présentés en première mondiale. Il s’agit de The Colour of Ink de Brian D. Johnson, Ever Deadly, porté par l’interprète inuite Tanya Tagaq et To Kill a Tiger de Nisha Pahuja.
Au nombre des événements attendus, soulignons la venue de Steven Spielberg. Le célèbre cinéaste foulera le tapis rouge du festival pour la toute première fois, afin de présenter son dernier film intitulé The Fabelmans. Les projecteurs risquent aussi d’être braqués sur The Whale de Darren Aronofsky, drame pour lequel le comédien Brendan Fraser a longuement été ovationné à la Mostra de Venise. L’acteur de 53 ans recevra un prix hommage du TIFF, tout comme Michelle Yeoh, reine du cinéma d’action, qui sera honorée pour son impact positif sur les femmes tout au long de sa carrière.
Enfin, en plus de nombreuses productions déjà présentées cette année à Cannes et à Venise (Broker, Holy Spider, Triangle Of Sadness, The Son, Les enfants des autres), on peut s’attendre à un intérêt marqué pour Empire of Light de Sam Mendes, dont la trame laisse présager une ode au cinéma.
