
La Cinémathèque québécoise présente, du 17 au 31 mai, une rétrospective consacrée à la cinéaste Léa Pool. Portrait d’une artiste authentique, incontournable et de renommée internationale.
Après avoir passé les 25 premières années de sa vie en Suisse, Léa Pool s’installe au Québec en 1975, puis complète des études en communication à l'Université du Québec à Montréal.
Alors que Strass Café, premier film décrit comme un poème cinématographique, s’apparente à India Song de Marguerite Duras, la réalisatrice s’affranchit des comparaisons dès son deuxième long métrage, La femme de l’hôtel. En plus d'y affirmer sa signature, un ton mélancolique se manifeste tout autant dans ses deux films suivants: Anne Trister et À corps perdu.
En 1990, Léa Pool tourne un tout premier documentaire, Hotel Chronicles, genre qu’elle aborde de façon insolite, confirmant sa démarche bien personnelle et originale. Retournant à la fiction, la réalisatrice propose, en 1998, Emporte-moi, sans doute son film le plus autobiographique, qui révèle la toute jeune Karine Vanasse.
Au début des années 2000, elle tourne un premier film en anglais, Lost and Delirious, qui aborde les amitiés amoureuses entre trois adolescentes. La cinéaste revient ensuite à une oeuvre dans l’esprit d’Emporte-moi avec Maman est chez le coiffeur, récit initiatique se déroulant au cœur des années 1960, en pleine Révolution tranquille.
Entre ses œuvres de fiction s’inscrit le documentaire L’industrie du ruban rose, dans lequel, en 2012, Léa Pool jette un regard critique sur les campagnes de financement pour la recherche du cancer du sein.
En 2015, elle réalise La Passion d’Augustine, qui remporte 6 prix lors de l’édition de 2016 du Gala du cinéma québécois (aujourd’hui nommé Gala Québec Cinéma), dont celui du meilleur film et de la meilleure réalisation.
Tel que souligné par la Cinémathèque québécoise, « Léa Pool raconte non pas des histoires, mais un état d’âme. » Un constat qui s’applique tout à fait à la sélection de films que vous propose Mediafilm.
Face à la prolifération récente de films sans aucunes qualités, Mediafilm se voit dans l’obligation de créer une nouvelle cote : (8) – Pourri.
Parmi l’offre de cinéma de qualité proposée par Ciné-Quartier dans le Grand Montréal, les projections chez MultiCAUS à Verdun attirent de plus en plus de cinéphiles.
La sortie en salle de 2012/Dans le coeur, coréalisé par Arnaud Valade et Rodrigue Jean, nous donne l’occasion de mettre en lumière ce dernier, cinéaste marquant des 20 dernières années.
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