
Dans Les héroïques, Clotilde Courau fait des merveilles avec un petit rôle. Survol de la carrière d’une surprenante comédienne.
Née en 1969, en banlieue parisienne, Clotilde Courau décide de devenir actrice à 16 ans. Elle rejoint très jeune la troupe de théâtre de Francis Huster, mais c’est dans Le petit criminel de Jacques Doillon que le grand public la découvre, en 1990.
Malgré son patronyme roturier, la comédienne est, par sa mère, descendante d’une vieille famille de la noblesse française et, depuis 2003, princesse de Savoie, de Venise et de Piémont par son mariage à un prince italien! Ce qui ne l’a pas empêchée, avec sa mine espiègle et ses yeux mi-rieurs, mi-mélancoliques, d’être souvent cantonnée à des seconds rôles d’amies faire-valoir (Élisa, La môme) ou, en tête d’affiche, à ceux d’amoureuse transie (Marthe).
Après s’être faite plus rare au grand écran dans les années 2000, Clotilde Courau revient en force dans L’ombre des femmes de Philippe Garrel (2015), mais se limite depuis à des rôles secondaires au cinéma, privilégiant sa carrière à la télévision. Dommage!
La sortie en vidéo sur demande de Daliland de Mary Harron nous donne l’occasion de survoler la carrière de cette cinéaste d’origine canadienne.
En salle cette semaine, Les miens est le 6e film réalisé par Roschdy Zem (à droite sur la photo).
À l’occasion de la sortie en salle de La nuit du 12 de Dominik Moll, film récompensé de 6 César, voici le portrait d’un cinéaste qui se fait rare.
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