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Avec The Watchers, la fille de M. Night Shyamalan, Ishana, se lance dans l’aventure de la réalisation. Enfant de la balle profitant de la notoriété de son père? Ou trésor caché derrière l’imposant réalisateur de The Sixth Sense et Signs? L’avenir nous le dira.
D’ici là, examinons le phénomène des Nepo Babies (“nepotism baby”) à travers le prisme des enfants de cinéastes. Malgré les privilèges et les opportunités de carrière obtenus grâce à l’influence de leur parent, plusieurs de ces réalisateurs et réalisatrices ont dû batailler afin de prouver leur talent et se faire une place dans l’industrie cinématographique.
En voici 7 incontestables exemples :
Sofia Coppola
Elle n’a peut-être pas réussi sa carrière d’actrice (qui peut oublier sa désastreuse apparition en tant que progéniture d’Al Pacino dans The Godfather Part III ?), mais la plus jeune enfant de Francis Ford Coppola a su imposer son style dès The Virgin Suicides, puis a confirmé son statut de cinéaste incontournable avec Lost in Translation, Marie Antoinette, Somewhere, puis, plus récemment, Priscilla.
Brandon Cronenberg
Influencé par la prédilection de son père David pour les métamorphoses corporelles et l’horreur psychologique, le cinéaste de 44 ans a confectionné, en trois films seulement (Antiviral, Possessor, Infinity Pool), des univers dystopiques ainsi qu’un style visuel clinique et troublant. Ce “nepo baby” est rapidement devenu l’une des voix du “body horror” les plus emballantes à voir évoluer.
Nicolas Winding Refn
Le cinéaste danois à l’origine de Drive, Only God Forgives et The Neon Demon est le fils du documentariste, monteur et assistant à la réalisation Anders Refn. Ce dernier a principalement travaillé avec Lars Von Trier. Il a monté les films Breaking the Waves et Antichrist, puis a agi à titre d’assistant réalisateur sur les tournages de Dancer in the Dark, Dogville, Melancholia et Nymphomaniac.
Anaïs Barbeau-Lavalette
Fille de la documentariste Manon Barbeau et du directeur photo Philippe Lavalette, la réalisatrice et romancière québécoise s’est taillée, en une quinzaine d’années, une place de choix dans la cinématographie nationale. Engagés et intimistes, les récits qu’elle met en scène, qu’ils soient de fiction (Le ring, Inch’Allah, La déesse des mouches à feu, Chien blanc) ou documentaires (Les petits géants, Le plancher des vaches), ont propulsé sa voix comme l’une des plus influentes au Québec.
Jean Becker
Fils de Jacques Becker (Casque d’or, Touchez pas au grisbi), le scénariste et réalisateur entame sa carrière comme assistant réalisateur sur les plateaux de son père. C’est après le décès de ce dernier qu’il s’investit dans la réalisation. Son premier film, Un nommé la Rocca, le mène à collaborer avec Jean-Paul Belmondo sur plusieurs films. Il dirige plus tard Isabelle Adjani (L’été meurtrier), Vanessa Paradis (Élisa), Marie-Josée Croze (Deux jours à tuer) et Jacques Villeret (Les enfants du marais, Un crime au paradis, Effroyables jardins).
Jacques Tourneur
Réalisateur français qui s’établit pour la majorité de sa carrière à Hollywood, Jacques Tourneur est le fils de Maurice Tourneur (Justin de Marseille, Volpone), artiste du muet et du cinéma parlant. Débutant en tant que monteur pour les films de son père, il réalise, entre autres, Cat People, Walked with a Zombie et Out of the Past durant les années 1940.
Jennifer Lynch
Après un éprouvant premier long métrage (Boxing Helena), la fille de David Lynch récidive, quinze ans plus tard, avec Surveillance, un thriller labyrinthique et sombre, évoquant le cinéma de son père. Elle réalise Hisss en 2010, qu’elle renie, puis Chained, en 2012, un drame d’horreur misant sur les effets gore et l’ambiance glauque. Depuis, elle met son savoir-faire au service de productions télévisuelles dont “American Horror Story”.
Photo crédit: Gareth Cattermole
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