
Du premier film parlant québécois – À la croisée des chemins (1943), narration de René Lévesque – à Niagara, sorti en salle le mois dernier, Michel Coulombe a revu quelques 600 films de notre cinématographie pour son livre Le Québec au cinéma - Ce que nos films disent de nous (Saint-Jean Éditeur).
Il en a dégagé plus de 100 thèmes, des plus sérieux (la religion, l’argent, le suicide, l’immigration, l’environnement, le racisme) ou plus inattendus (la douche, la toupie, les perruques, les tatouages, les vomissements, les extraterrestres). Tous accompagnés de nombreux exemples, de citations – «Es-tu en train de me dire que je me suis tatoué une faute d’orthographe sur la main?» (Le Confessionnal), «T’es aussi cultivé qu’un champ de blé d’Inde.» (Les Boys II) – et de quelques commentaires éclairés.
L’objectif du chroniqueur, conférencier et auteur qui, depuis plus de 30 ans, partage sa passion du cinéma d’ici? Dresser un inventaire purement subjectif des sujets qui, au fil de huit chapitres pour autant de décennies, tendent un miroir à notre société, de Duplessis à Jean-Marc Vallée, en passant par la Révolution tranquille et Denys Arcand.
Richement illustré, ce livre de 560 pages se lit au gré des envies, espérant également susciter celle de voir ou revoir ces films qui, sans aucun doute, parlent de nous plus que nous le pensons.
Décembre signale à Mediafilm qu’il est temps de réévaluer les films cotés (2) d’il y a 20 ans.
Pour souligner la sortie de Maestro, Mediafilm remonte le temps pour faire ressurgir cinq portraits mémorables de chefs d’orchestre.
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