
Pour sa contribution exceptionnelle à la diffusion du septième art au Québec, le Festival Fantasia remet un Prix Denis-Héroux à Roland Smith.
Porté par le désir de partager ses coups de coeur cinématographiques, Roland Smith a consacré sa carrière à la programmation et la diffusion de films. Ainsi, il a créé une première salle de projection à Montréal, le Verdi, inaugurée en 1966. En plus de faire place au cinéma québécois, on pouvait y découvrir Fellini ou encore y voir des Truffaut en rafale.
Cinq ans plus tard, cet amoureux du cinéma ouvre une nouvelle salle, l’Outremont, dotée de 1200 sièges. La soirée d’ouverture était composée d’un programme tout en musique avec Let It Be de Michael Lindsay-Hogg, Monterey Pop de D.A. Pennebaker, À soir on fait peur au monde de Jean Dansereau et François Brault, et Ce soir-là, Gilles Vigneault d’Arthur Lamothe.
Celui à qui l’on attribue la paternité de l’expression « cinéma de répertoire » a proposé par la suite un cycle consacré au western spaghetti, dans lequel on retrouvait un hommage au légendaire Sergio Leone, ainsi qu’à ses confrères, dont Sergio Sollima. Avec plus de 500 titres programmés chaque année, l’Outremont a été l’une des salles les plus fréquentées au Québec entre 1971 et 1987.
En plus de créer le Cinéma Cartier à Québec et La Maison du Cinéma à Sherbrooke, l’entrepreneur est appelé à mettre son expertise et ses compétences au profit de la Boîte noire et du Superclub Vidéotron. On lui doit, plus récemment, la renaissance du Cinéma du Parc.
Roland Smith recevra son prix, le 21 juillet à 21h, au Cinéma du Parc, tout juste avant la projection du célèbre Harold et Maude. Pour l’occasion, l’équipe de rédaction de Mediafilm vous suggère ce bouquet de cinq longs métrages, mis en valeur par ce programmateur et distributeur hors pair.
Photo : site du Festival Fantasia
La sortie en vidéo sur demande de Daliland de Mary Harron nous donne l’occasion de survoler la carrière de cette cinéaste d’origine canadienne.
En salle cette semaine, Les miens est le 6e film réalisé par Roschdy Zem (à droite sur la photo).
À l’occasion de la sortie en salle de La nuit du 12 de Dominik Moll, film récompensé de 6 César, voici le portrait d’un cinéaste qui se fait rare.
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