Vous ne vous lassez pas des plaisirs extérieurs de l’hiver? La saison vous plaît, mais vous préférez l’apprécier bien au chaud? Dans un cas comme dans l’autre, cette sélection en cinq temps devrait combler votre appréciation des décors enneigés.
En terrains connus
Insolite et originale, cette tragicomédie imaginée par Stéphane Lafleur (Tu dors Nicole) raconte les destins d’une femme (Fanny Mallette) et de son frère (Francis La Haye), chamboulés par une série de coïncidences. Rien de tel que l’hiver québécois pour entreprendre une glissade en pente sinueuse.
The Grand Budapest Hotel
Le propriétaire du Grand Budapest Hotel, palace situé au cœur des alpes hongroises, raconte à un écrivain les années fastes de l’entre-deux guerres. Portée par une distribution cinq étoiles, les aventures du concierge Monsieur Gustave (Ralph Fiennes) et du garçon d'ascenseur Zero (Tony Revolori) sont mises en scène par l’exceptionnel et singulier Wes Anderson. On retrouve, dans cette œuvre sublime dotée d’une direction artistique irréprochable, de somptueux tableaux hivernaux.
Laisse-moi entrer (Lat den Ratte Komma In)
Cette adaptation réussie du roman d’Ajvide Lindqvist dépeint la relation d’amitié que développe un écolier solitaire avec une jeune vampire. Misant sur la psychologie des personnages, ce drame fantastique est habité d’une certaine mélancolie scandinave. Pour traduire cette atmosphère, le réalisateur suédois Tomas Alfredson propose de nombreuses scènes nocturnes, faisant de la neige sa principale source de lumière
La marche de l’empereur
Dans un décor naturel sculpté par le froid, Luc Jacquet, réalisateur et biologiste, documente le cycle reproducteur des manchots empereurs vivant en Arctique. Présenté sous la forme d’un récit familial, dont la narration est assurée par Romane Bohringer et Charles Berling, ce film aux images spectaculaires est appuyé par la musique envoûtante d’Émilie Simon.
Sommeil d’hiver (Kis Uykusu)
Un quinquagénaire (Haluk Bilginer, excellent), propriétaire d’une auberge dans un village d'Anatolie, est confronté à divers conflits. Couronné par la Palme d’or, ce drame puissant de 196 minutes du cinéaste turc Nuri Bilge Ceylan, plonge le spectateur dans un état contemplatif qu’on peut ressentir à l’arrivée de l’hiver.
