
Un simple accident (Yek tasadef sadeh)



Un simple accident (Yek tasadef sadeh)
L'avis de Mediafilm
Personne autant que Jafar Panahi (LE CERCLE, TAXI TÉHÉRAN, AUCUN OURS) ne parvient à mieux endosser au cinéma l'expression proverbiale voulant que la nécessité soit la mère de l'invention. Tournant dans la clandestinité, en équipe réduite et au nez du régime islamiste qui lui interdit de pratiquer son art, le cinéaste iranien maximise ses moyens minimalistes, pour un résultat optimal - il a décroché la Palme d'or à Cannes. Un prix politique autant qu'artistique, il va sans dire, mais comment ne pas applaudir une critique à ce point courageuse et véhémente du régime des ayatollahs? Qui plus est, articulée avec humour et intelligence, à travers un récit qui, bien qu'en mode choral, rappelle par son intrigue (la victime qui se retourne contre son bourreau) la pièce "La jeune fille et la mort" du Chilien Ariel Dorfman. Comme dans cette dernière, Panahi érige le Mal contre le Bien en donnant à sa distribution au diapason l'opportunité de décliner les nuances entre ces deux pôles. (Texte rédigé en septembre 2025, dans le cadre du Festival de Toronto)

Synopsis

(sortie en salle le 24 octobre 2025)
Année
2025Genre
DrameDurée
101 min.Origine
IranImages
