There Are No Words
image promotion

There Are No Words

2025
Une cinéaste d'origine sud-coréenne tente de faire la lumière sur le suicide de sa mère, survenu à Toronto au début des années 1980.
Enquête pudique à la première personne. Récit mêlant avec brio l’intime avec l'histoire de la Corée des années 1960. Réalisation conventionnelle. Protagoniste troublant.

L'avis de Mediafilm

Déjà le titre, THERE ARE NO WORDS, dit tout. Face à l’histoire tragique de sa mère, les mots paraissent dérisoires à Min Sook Lee (MIGRANT DREAMS, TIGER SPIRIT, inédits au Québec). Et le cinéma, un médium mieux adapté. En témoigne cette œuvre poignante, où la douleur du deuil rejoint la mémoire collective. Évoquant le climat de peur instauré par la dictature coréenne des années 1960, la cinéaste montre son impact sur ceux qui, comme son père, étaient chargés de la servir sans poser de questions. À travers un subtil tissage d’images d’archives et d’interventions du troublant protagoniste, Lee mène une enquête pudique qui révèle la complexité d’un héritage marqué par le silence et la peur. Conventionnelle, la mise en scène s’égare parfois dans des détails (notamment la visite d’un dictateur coréen à Ottawa). La délicate mise en lumière d’une blessure toujours vive fait aisément oublier ce petit bémol. (Texte rédigé en septembre 2025, dans le cadre du Festival de Toronto)

Charles-Henri Ramond

Synopsis

Année

2025

Genre

Documentaire

Durée

98 min.

Origine

Canada

Images

there-are-no-words-01.jpgthere-are-no-words-02.jpgthere-are-no-words-03.jpgthere-are-no-words-04.jpgthere-are-no-words-05.jpgthere-are-no-words-06.jpg