Sirat
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Sirât

2025
À la recherche de sa fille, un Espagnol, accompagné de son fils, se joint à la caravane d'une bande de marginaux qui organise des raves dans le Sahara occidental.
Proposition de cinéma hardie et libre. Scénario concentré. Bande-son ultra-sophistiquée telle une pulsation. Personnages arrachés au réel.

L'avis de Mediafilm

La rave sur laquelle s'ouvre SIRAT dure une quinzaine de minutes et ça n'est pas, de la part du Galicien Oliver Laxe (VIENDRA LE FEU), par caprice esthétique. Il s'agit au contraire d'une "mise en phase", soit une manière de faire ressentir dans l'esprit et le corps du spectateur le choc sensoriel exprimé à l'écran. Entretenu par la bande-son ultra-sophistiquée, cet état de choc nous place dans une posture qui nous rend totalement vulnérables aux événements que renferment le scénario concentré. SIRAT, c'est le moins qu'on puisse dire, n'est pas un film ordinaire: c'est, au-delà du road-movie, une pulsation, qui répond à ses propres exigences narratives: du passé des personnages, arrachés au réel, on ne saura que l'essentiel. Et du présent, rien de plus que leur réaction à ce qui leur arrive. C'est très hardi comme proposition, et remarquablement réussi comme pari. (Texte rédigé en novembre 2025, dans le cadre du festival CINEMANIA de Montréal)

Martin Bilodeau

Synopsis

Année

2025

Genre

Drame

Durée

115 min.

Origine

France

Images

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