Shelby Oaks
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Shelby Oaks

13
2025
Une femme à la recherche de sa soeur disparue en vient à envisager que le démon imaginaire de leur enfance puisse être bien réel.
Recyclage de procédés et des thèmes du genre. Récit manquant de rigueur et de crédibilité. Un certain savoir-faire technique. Jeu parfois maladroit de C. Sullivan.

L'avis de Mediafilm

Chris Tuckmann, connu pour ses critiques de films sur Youtube, a produit ce premier long métrage grâce à un financement participatif en ligne. Il fait preuve ici d'un certain savoir-faire technique et d'un bon sens du suspense. Inversement, il s'éparpille, sans rien proposer de vraiment original. SHELBY OAKS recycle en effet des procédés et des thèmes vus et revus dans les films d'horreur des trente dernières années: faux documentaire, piétage trouvé ("found footage"), possession, destins maudits, vieux grimoires, etc. Et pour ne rien arranger, le récit manque de rigueur et de crédibilité aux moments les plus inopportuns. Avec ses airs effarés et sa maladresse, Camille Sullivan n'est pas pleinement convaincante dans le rôle principal. Si, comme le laisse entendre le dénouement, Tuckmann donne une suite à son coup d'essai, il aura intérêt à y apposer une signature stylistique plus affirmée et, sur le plan dramatique, à sortir des sentiers battus.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

(sortie en salle le 24 octobre 2025)

Année

2025

Genre

Drame d'horreur

Durée

99 min.

Origine

États-Unis

Images

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