Sacrifice Gavras
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Sacrifice

2025
Lors d'un gala caritatif organisé pour la défense de l'environnement, un acteur en crise existentielle se retrouve au cœur d’une action violente menée par des radicaux.
Satire à l’esprit insurrectionnel, qui s’effondre dans sa seconde partie. Visuels léchés, à l’esthétique guerrière. C. Evans et A. Taylor-Joy jubilatoires.

L'avis de Mediafilm

Tel que Romain Gavras (ATHENA) sait si bien le faire avec ses visuels léchés, son esthétique guerrière et son propos prônant l’insurrection contre l’establishment, l’entrée en matière de ce premier film en anglais s’avère férocement satirique, rappelant le mordant d’un Ruben Östlund, mais en plus frontal. Comme souvent chez le cinéaste français, un idéalisme désespéré se déploie jusqu’à l’extrême : si l'on ne croit plus au pouvoir des récits, on est prêt à mourir pour ses idées. Mais le film s’effondre dans une seconde partie inégale, engluée dans un symbolisme creux et une intrigue rocambolesque mêlant avec une absurdité assumée radicalisme, mythologie et rébellion contre le père. En acteur pathétique, mi-narcissique mi-suicidaire, Chris Evans s’éclate comme un fou, secondé par une Anya Taylor-Joy qui surjoue la mystique illuminée avec l’étrangeté qu’on lui connaît. (Texte rédigé en septembre 2025, dans le cadre du Festival de Toronto)

Céline Gobert

Synopsis

Année

2025

Genre

Comédie dramatique

Durée

103 min.

Origine

Grande-Bretagne

Images

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