
Les Enfants vont bien



Les Enfants vont bien
L'avis de Mediafilm
Trois ans après TONI, EN FAMILLE, Nathan Ambrosiani retrouve Camille Cottin pour un autre film sur le thème de la maternité, désirée dans le précédent, imposée dans celui-ci. LES ENFANTS VONT BIEN ausculte chez son héroïne trois états d'esprit consécutifs: déni, résignation, prise de conscience, au fil d'un scénario économe et tendu, d'une tendresse infinie. Privilégiant une mise en scène discrète mais expressive, le cinéaste de 26 ans recadre et décadre les plans, décuple le sens des champs/contrechamps, sa grammaire se raffinant de film en film, au-delà de sa parenté - pleinement assumée - avec le cinéma de Hirokazu Kore-eda. On pense immédiatement à NOBODY KNOWS, pour le thème de l'abandon parental. LES ENFANTS VONT BIEN nous entraîne cependant vers la lumière, dans un élan sûr auquel l'interprétation sensible des enfants, et celle de Camille Cottin, ne sont pas étrangères. Monia Chokri est elle aussi très juste dans le rôle de l'ex qui voit son rêve de famille se matérialiser sans elle. (Texte rédigé en novembre 2025, dans le cadre du festival CINEMANIA de Montréal)
Synopsis

Année
2025Genre
DrameDurée
111 min.Origine
FranceImages





