Jay Kelly
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Jay Kelly

2025
Un acteur hollywoodien ayant perdu le goût du cinéma examine sa vie et l'impact de sa célébrité sur celle de ses proches.
Variation existentielle sur l'inspiration essorée et le coût de la célébrité. Récit sans temps morts. Réalisation vigoureuse. Excellent A. Sandler.

L'avis de Mediafilm

Implicitement, faire comme suppose de faire mieux. Ou, à tout le moins, aussi bien. D'où notre perplexité devant JAY KELLY, un film conforme à ce qu'on peut attendre du toujours pertinent Noah Baumbach, mais qui, dans son envie d'émuler Fellini (de HUIT ET DEMIE) et Sorrentino (de LA GRANDE BELLAZA), arrive sous la ligne d'horizon. Le réalisateur de GREENBERG et MARRIAGE STORY et coscénariste de BARBIE (avec son épouse Greta Gerwig) en connaît assez sur les rouages internes du star-système pour justifier sa propre variation existentielle sur l'inspiration essorée et le coût de la célébrité. Il a du reste trouvé en George Clooney l'incarnation parfaite de la star argentée forcée à l'introspection. Mais sans jamais le mettre véritablement en danger. Il est vrai que le film, souvent très drôle, examine tout autant (et plus judicieusement) l'impact de la renommée du personnage sur sa famille et sa garde rapprochée. À cet égard, Baumbach eût mieux fait de focaliser son attention sur le personnage d'Adam Sandler, excellent en ami/agent qui, au gré du périple, prend la mesure de son propre sacrifice. Sans temps morts et mis en scène avec vigueur, ce JAY KELLY reste éminemment sympathique, même si son propos et sa manière le cantonnent à l'ombre de ses modèles.

Martin Bilodeau

Synopsis

(sortie en salle le 14 novembre 2025)

Année

2025

Genre

Comédie dramatique

Durée

132 min.

Origine

États-Unis

Images

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