Eddington
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Eddington

13
2025
En mai 2020, en pleine pandémie, le shérif asthmatique et opposé au port du masque d'une petite ville du Nouveau-Mexique se présente contre le maire sortant.
Portrait ambitieux d'une société fracturée. Manque de concision dans le récit et le montage. Réalisation vigoureuse et expressive. J. Phoenix investi.

L'avis de Mediafilm

Deux ans après BEAU IS AFRAID, Ari Aster retrouve Joaquin Phoenix pour un autre portrait de société brossé à l'acide sous l'angle de la confrontation, du dysfonctionnement et de la désinformation. Personne ici n'a le beau rôle, chaque citoyen de la ville imaginaire vivant avec ses contradictions, ses faiblesses ou ses torts, aussi vertueuses soient ses intentions. Ambitieux et touffu, le scénario ratisse large: dérives complotistes, tensions raciales attisées, corruption politique, etc. Aster encadre tout cela de manière vigoureuse et expressive, à la manière d'un western moderne virant au thriller halluciné. Reste que le récit et le montage auraient gagné à être plus concis. Portant avec aisance le film sur ses épaules, Joaquin Phoenix s'investit totalement dans son rôle d'antihéros complexe, souvent pathétique, à l'accent du Sud parfois indéchiffrable.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

(sortie en salle le 18 juillet 2025)

Année

2025

Genre

Comédie dramatique

Durée

148 min.

Origine

États-Unis

Images

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