
Chien 51



Chien 51
L'avis de Mediafilm
Le réalisateur de LA FRENCH et NOVEMBRE déploie ici une véritable machine de guerre. Mais l'effort paraît disproportionné par rapport à ce que CHIEN 51, à la sortie du brouillard de son intrigue un peu alambiquée, a réellement à dire sur les périls liés à la montée des autoritarismes et de l’intelligence artificielle. Dopé aux stéroïdes - caméra hypernerveuse, effets de strobe, plastique de jeu vidéo - le film affiche fièrement les signes du soin maniaque apporté à sa matérialisation, tant au tournage qu’à la postproduction. Loin du ton fantaisiste de ses compatriotes Besson, Jeunet et Caro, Jimenez privilégie un ton orwellien mixant les dystopies de BLADE RUNNER et HUNGER GAMES à la paranoïa des polars d’autrefois tels THE THIRD MAN. Dans une formation assez conventionnelle - la jeune flic "by-the-book" et le vieux loup désenchanté -, Adèle Exarchopoulos et Gilles Lellouche forment un tandem plutôt efficace. (Texte rédigé en novembre 2025, dans le cadre du festival Cinemania de Montréal)
Synopsis

(sortie en salle le 2 janvier 2026)
Année
2025Genre
Drame policierDurée
100 min.Origine
FranceImages


