
Ailleurs la nuit



Ailleurs la nuit
L'avis de Mediafilm
Dans ce premier long métrage, Marianne Métivier ("Celle qui porte la pluie") propose une méditation poétique sur la place de chacun dans le monde. Née de parents québécois et philippin, l'auteure évoque avec délicatesse le déracinement, l'envie d'un ailleurs meilleur, le fossé social, l'accomplissement personnel. Tordant le cou aux clichés sur la dichotomie entre nature régénératrice et urbanité déshumanisante, Métivier campe la première partie de son film à la campagne, forgeant un récit allusif, au ton morose peu engageant. Pour opérer à mi-parcours un basculement narratif radical, entraînant le spectateur dans un Montréal chaleureux, où domine un climat d'empathie et d'entraide. Sensorielle, avec ses paysages sonores dignes d'un travail d'orfèvre, la réalisation privilégie la création d'ambiances - inquiétantes ou oniriques -, au détriment parfois de la construction dramatique. Par conséquent, les interprètes, au jeu généralement retenu, ont peu de matière à se mettre sous la dent. (Texte rédigé en octobre 2025, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)
Synopsis

Année
2025Genre
DrameDurée
106 min.Origine
CanadaImages



