L'avis de Mediafilm

Armé d’un budget beaucoup plus conséquent, Parker Finn reprend en les amplifiant les ingrédients qui avaient fait du modeste SMILE l’un des succès surprise de 2022. À savoir : une intrigue anxiogène aux rebondissements multiples; des retournements de situation inattendus; une réalisation nerveuse, jusqu'à l'ostentation; enfin, une forte dose de ‘jump-scares’ sanguinolents, bien rendus par les effets visuels irréprochables et le montage à la hache. Le plaisir de Finn, palpable et contagieux, se ressent jusque dans le portrait très vif (mais peu reluisant) qu'il brosse du monde du spectacle à travers notamment les numéros chantés. Cela dit, lorsqu’il aborde les conditions de transmission de la démence – élément qui faisait tout le sel de l’épisode précédent – son propos tourne court. Dans la peau de la star fragile, Naomi Scott (ALADDIN, CHARLIE’S ANGELS) est très convaincante.

Charles-Henri Ramond