Sarah Bernhardt La Divine
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Sarah Bernhardt, la Divine

G
2024
En 1915, à Paris, la tragédienne Sarah Bernhardt révèle à son filleul Sacha Guitry les raisons de la brouille entre lui et son père, le comédien Lucien Guitry.
Hommage mi figue mi raisin à une artiste d'exception. Mise en scène un brin compassée. Composition exubérante de S. Kiberlain.

L'avis de Mediafilm

À première vue, cet hommage à la grande Sarah Bernhardt peut sembler anecdotique. Et pour cause: il ne nous apprend rien des années de formation de la comédienne et, à l'exception de la scène d'ouverture, ne fournit guère d'occasions de la voir à l'oeuvre. L'intrigue se dévide au contraire dans son théâtre personnel, à son chevet, où Guillaume Nicloux (L'ENLÈVEMENT DE MICHEL HOUELLEBECQ, LA PETITE) nous la présente comme une star établie, égocentrique, volontiers odieuse, pérorant sur les droits des femmes, la liberté sexuelle et la fierté juive (à ce propos, les auteurs semblent avoir exagéré son importance dans l'Affaire Dreyfus). La ressemblance de Sandrine Kiberlain avec son modèle est indéniable. Toutefois, sa manière exubérante de jouer la rend historiquement suspecte, même si le principal plaisir du film - à la mise en scène un brin compassée - tient à son interprétation. Une prestation qui contraste avec celle de tous ceux qui l'entourent, à commencer par Laurent Lafitte, un peu éteint dans la peau de Lucien Guitry. (Texte rédigé en novembre 2024, dans le cadre du Festival de films francophones Cinemania)

Louis-Paul Rioux

Synopsis

Année

2024

Genre

Drame biographique

Durée

98 min.

Origine

France