Reas
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Reas

2024
Dans une prison abandonnée de Buenos Aires, des individus rejouent leur expérience de l’incarcération en chansons, théâtre ou danse.
Production hybride et libre affirmant le pouvoir sublimatoire de l’art. Rendu kitsch assumé. Sujets touchants et drôles.

L'avis de Mediafilm

Dans cette production au kitsch assumé, ni tout à fait documentaire ni tout à fait comédie musicale, Lola Arias convoque le pouvoir sublimatoire de l’art par lequel il devient possible de mettre à distance son passé et de panser ses blessures. La cinéaste pose depuis plusieurs années le même geste créatif dans des douzaines d'ateliers, en libérant la parole de personnes ayant vécu des traumatismes. Avec REAS, joyeux dans le fond comme dans la forme en dépit de la dureté de ses thèmes, la cinéaste s'attache surtout au rendu collectif : qu’il soit visuel (le mouvement des corps et du groupe à l’écran qui danse, chante, se réapproprie l’espace) ou thématique (ce qui surgit des élans de solidarité et d’entraide). Libre, le récit avance au gré des numéros musicaux et des scènes plus intimes, se répète et se réinvente, laissant toute la place à ses sujets - tour à tour touchants et drôles - pour exister. (Texte rédigé en octobre 2024, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma)

Céline Gobert

Synopsis

Année

2024

Genre

Documentaire

Durée

82 min.

Origine

Argentine

Images

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