La Peur Au Ventre
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La Peur au ventre

2024
Aux États-Unis et au Canada, regard sur le fonctionnement des organisations antiavortement et la lutte que tentent de leur opposer les groupes pro-choix.
Constat éloquent et pertinent. Réalisation en mode reportage télévisé. Témoignages tour à tour choquants et inspirants.

L'avis de Mediafilm

Deux ans après avoir traité de la cyberviolence dans JE VOUS SALUE SALOPE, coréalisé avec Guylaine Maroist, Léa Clermont-Dion continue de documenter les injustices dont souffrent les femmes nord-américaines. N’hésitant pas à mettre à mal ses convictions féministes, la réalisatrice livre sur la question un constat sans appel. Éloquent et bien formulé, son propos porté par une crainte légitime, est d’autant plus pertinent depuis la réélection de Donald Trump. LA PEUR AU VENTRE regorge, jusqu’à l’écoeurement, de témoignages choquants. Vrai, la montée en puissance de la droite religieuse charriant un flux continu de discours mensongers et discriminants, a de quoi faire peur. Vrai aussi, le Canada n’est pas à l’abri, comme le confirme l’ancien député conservateur Alain Rayes lorsqu’il décrit la ténacité des lobbys pro-vie agissant en sourdine au Parlement d’Ottawa. En fin de parcours, cet exercice modeste sur le plan formel, mais instructif et nécessaire, est allégé par quelques interventions inspirantes, dont celle de Louise Desmarais, militante de longue date pour le droit à l’avortement au Québec. (Texte rédigé en novembre 2024, dans le cadre du Festival de films francophones Cinemania)

Charles-Henri Ramond

Synopsis

Année

2024

Genre

Documentaire

Durée

85 min.

Origine

Canada

Information

Images

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