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Johanne, tout simplement

G
2024 · Simply Johanne (ang)
100% est d'accord avec la cote
Le parcours atypique de Johanne Harrelle, l’une des premières mannequins noires en Amérique du Nord, révélée au cinéma en 1963 par le film À tout prendre.
Portrait pertinent d'une figure culturelle insaisissable. Mélange d'archives, de témoignages et de reconstitution. Facture de reportage. Intervenants éclairants.

L'avis de Mediafilm

Pour son premier long métrage, la Canadienne d’origine haïtienne Nadine Valcin est partie à la recherche d’une figure culturelle oubliée, dont le parcours atypique n’est connu qu’à travers des bribes éparses et des souvenirs incomplets. S’appuyant sur de sobres reconstitutions, des archives bien choisies et les interventions éclairantes et émouvantes de ses proches, la réalisatrice dresse le portrait d’une femme insaisissable, tour à tour mère indigne, mondaine accueillante et artiste avant-gardiste. Trois comédiennes afro-descendantes jettent un pont entre le passé et le présent en évoquant sa singularité et sa résilience, à une époque où il était difficile pour une personne noire de percer. Pour y parvenir, Johanne Harrelle s’était fabriqué une carapace dissimulant des blessures non cicatrisées. Ce documentaire à la facture de reportage, en identifie quelques-unes, mais laisse planer une aura de mystère autour de cette femme indépendante, aussi déconcertante qu’inspirante.

Charles-Henri Ramond

Synopsis

Johanne Harrelle, de son vrai nom Joan Harrel, est née à Montréal en 1930 de l’union libre entre une Canadienne française et un Afro-américain qu’elle n’a jamais connu. Abandonnée sur le seuil d’un orphelinat, abonnée des foyers d’accueil, ce n’est qu’à 17 ans qu’elle apprend qu’elle a un frère et qu’elle découvre l’identité de sa mère. Au tournant des années cinquante, presque par hasard, elle devient l’une des premières mannequins noires en Amérique du Nord. En 1956, deux ans après son mariage avec un juif européen, elle fait la connaissance du cinéaste Claude Jutra avec qui elle entretiendra une relation, brève, mais passionnée. Les deux anciens amants se réuniront quelques années plus tard pour tourner une version de leur amour contrarié dans À tout prendre, sorti en 1963. Longtemps mariée au sociologue Edgar Morin, Johanne Harrelle a connu une vie atypique et chaotique avant de mourir dans la misère en 1994.

Année

2024

Genre

Documentaire

Durée

78 min.

Origine

Canada
Johanne-tout-simplement-01.jpg

Bande-annonce (FR)

Information

Classification

G

Genre

Documentaire

Année

2024

Durée

78 min.

Réalisation

Scénario

Photographie

Pays

Canada

Québec

Distribution

Les Films du 3 Mars

Images

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