L'avis de Mediafilm

Pour fêter le centenaire de leur fondation, les studios d'animation Disney nous arrivent avec un film-somme, rempli de références et de clins d'oeil à ses classiques (de PINOCCHIO à ALADDIN en passant par PETER PAN et RAYA AND THE LAST DRAGON). Le gabarit implicite sur lequel WISH est adossé est celui de FROZEN, qui a relancé la compagnie en 2013. Mais la comparaison s'arrête ici. Avec son combat générique du Bien contre le Mal, son message d'affirmation appuyé (l'idéaliste fille du peuple tenant tête au tyran mégalomane) et son appel naïf à croire en ses rêves les plus profonds, le scénario semble avoir été écrit sur une feuille de calcul. Sans mettre en cause la conviction et les talents vocaux d'Ariana DeBose (WEST SIDE STORY) et Chris Pine (INTO THE WOODS), aucune chanson ne se démarque et plusieurs tombent dans la grandiloquence. Reste l'indéniable expertise technique des artisans de Disney, qui offrent une majestueuse synthèse d'animation traditionnelle et numérique, au fil d'une mise en scène souvent spectaculaire... mais dépourvue de la magie souhaitée.

Louis-Paul Rioux