En mars 2020, à trois mois du début des répétitions du "Lac des cygnes" par le Ballet national du Canada, la pandémie de COVID-19 éclate. Qu'à cela ne tienne, la directrice artistique de l'institution torontoise, l'ex-danseuse étoile Karen Kain, repousse la date de sa retraite afin d'exaucer son voeu de clore en beauté une carrière au rayonnement international, s'échelonnant sur plus de cinq décennies. SWAN SONG suit donc, sur l'autre versant de la pandémie, l'évolution de la production mise en scène par Kain, en focalisant son attention sur l'élément le plus délicat du "Lac des cygnes": le corps de ballet, dont émergent devant la caméra trois figures exemplaires. Alors que la date de la première approche, le spectacle tarde à prendre forme. Entre Kain et la danseuse étoile Jurgita Dronina, on sent une certaine tension. Et le chorégraphe Robert Binet, en charge du corps de ballet, a bien du mal à répondre aux attentes de sa prodigieuse patronne.