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Se fondre

13
2023
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Dans un centre de détention fédéral, des prisonniers politiques québécois meurent les uns après les autres dans des circonstances mystérieuses.
Fable politique frontale, d'une brûlante actualité. Audacieux mélange des genres. Scénario par moments confus et ambigu. Réalisation austère, aux élans poétiques en fin de parcours. J.-F. Casabonne émouvant.

L'avis de Mediafilm

Coréalisateur (avec Mathieu L. Denis) de LAURENTIE et CEUX QUI FONT LES RÉVOLUTIONS À MOITIÉ N'ONT FAIT QUE SE CREUSER UN TOMBEAU, Simon Lavoie persiste et signe avec cette fable politique frontale, très actuelle par son questionnement inquiet sur la survivance du fait français au Québec. Débutant comme un drame carcéral à saveur nationaliste - les échos aux ORDRES et à 15 FÉVRIER 1839 ne sont pas fortuits -, SE FONDRE glisse progressivement vers le "body horror" à la Cronenberg, puis la science-fiction et le film de résistance. Un audacieux mélange des genres donc, qui aurait cependant mieux fonctionné avec un scénario plus précis, moins ambigu dans certains de ses développements. Et si la vision idéalisée du Canada de Justin Trudeau est jouissivement brocardée, le plaidoyer indépendantiste, soutenu par de multiples citations littéraires (une marotte chez Lavoie), manque de fraîcheur et d'allant. En revanche, dans les passages dialogués en première partie, le cinéaste recourt à un procédé stylistique judicieux pour illustrer le fossé entre les deux solitudes. Austère, rigoureuse, sa réalisation prend en fin de parcours un élan poétique ample et prenant. Sobre, la distribution est dominée par l'émouvant Jean-François Casabonne (LA PETITE FILLE QUI AIMAIT TROP LES ALLUMETTES).

Louis-Paul Rioux

Synopsis

Dans un centre de détention fédéral opéré par un personnel unilingue anglophone, des prisonniers politiques québécois, qui purgent des sentences à perpétuité, meurent les uns après les autres. Ces décès mystérieux semblent liés au matricule 973, le plus jeune des détenus, qui a obtenu d'un juge une libération conditionnelle, après avoir renié ses convictions nationalistes.

Année

2023

Genre

Drame

Durée

112 min.

Origine

Canada
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Bande-annonce (FR)

Information

Classification

13

Genre

Drame

Année

2023

Durée

112 min.

Réalisation

Scénario

Photographie

Images

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