
Maestro(s)




Maestro(s)

L'avis de Mediafilm
Adapté d’un film israélien qui a obtenu le Prix du scénario à Cannes en 2011, le film de Bruno Chiche (JE N’AI RIEN OUBLIÉ) remplace le milieu des érudits du Talmud par celui de la direction d’orchestre. Soit. Mais on voit mal comment le scénario de MAESTRO(S), écrit à 6 mains, pourrait être primé tant il est convenu et cousu de fil blanc. Là où Bergman disséquait impitoyablement le duel mère-fille dans SONATE D’AUTOMNE, Chiche reste à la surface de sa confrontation père-fils, la repoussant au dernier moment, et noyant le coeur de son sujet dans des intrigues secondaires où les personnages féminins ne sont définis que par rapport aux hommes qui les entourent. Cela dit, les appartements sont somptueux et la photo aussi, mais le rythme est languissant, la mise en scène, sans point de vue, et la finale, ridicule. Pierre Arditi a beau jouer du sourcil pugnace tant qu’il peut, il ne parvient pas à habiter son personnage grossièrement écrit. Par contre, Yvan Attal, de plus en plus tragédien avec l’âge, apporte complexité et nuance à son rôle de fils tiraillé entre l’admiration et la révolte.

Synopsis

Année
2023Genre
DrameDurée
96 min.Origine
FranceInformation
Classification

Genre
Drame
Année
2023
Durée
96 min.
Réalisation
Photographie
Musique
Montage
Pays
France
Distribution
AZ Films
Images







