Saint Omer
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Saint Omer

G
2022
Une auteure parisienne assiste au procès d’une jeune mère infanticide d'origine sénégalaise, dans l’intention d’en faire le sujet de son prochain livre.
Récit aussi philosophique que politique, autant prosaïque que mythologique. Mise en scène assurée, précise et empathique. Cadrages au cordeau. Interprétation de haut niveau. G. Malanda hypnotisante.

L'avis de Mediafilm

L’assurance avec laquelle la documentariste Alice Diop (LA PERMANENCE, NOUS, inédits au Québec) mène son premier long-métrage de fiction est assez stupéfiante. Sans effets de manches et sans aucune sécheresse, elle déroule son récit – tourné en chronologie – avec une redoutable précision et une empathie lucide qui n’excuse pas l’acte criminel mais donne des pistes pour comprendre comment une femme peut en arriver à le poser. S’inscrivant dans la lignée de Pasolini (cité dans le film, MÉDÉE oblige) et de Bresson, SAINT OMER, Lion d’argent à la dernière Mostra de Venise, est un film aussi philosophique que politique, autant prosaïque que mythologique. L’idée lumineuse de Diop et de sa coscénariste Marie Ndiaye, c’est le personnage de Rama, en qui cette affaire fait écho et par qui le spectateur la découvre peu à peu. Les images de Claire Mathon (PORTRAIT DE LA JEUNE FILLE EN FEU) génèrent une tension qui nourrit le propos sans jamais le supplanter. L’interprétation est de haut niveau, particulièrement Guslagie Malanda, hypnotisante en mère infanticide.

Éric Fourlanty

Synopsis

Année

2022

Genre

Drame

Durée

122 min.

Origine

France

Information

Classification

G

Genre

Drame

Année

2022

Durée

122 min.

Réalisation

Photographie

Pays

France

Distribution

Mubi

Films We Like

Récompenses

César, Meilleur premier film, 2023

Venise, Lion d'Argent de la meilleure mise en scène, 2022

Images

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