
Les Passagers de la nuit




Les Passagers de la nuit

L'avis de Mediafilm
Après AMANDA, Mikhaël Hers fait preuve d’une même délicatesse pour mettre en scène cette nouvelle chronique familiale, qui tire sa force tranquille de la quasi absence de conflit dramatique. Pour inscrire un récit divisé en trois chapitres (1981, 1984 et 1988), dans le Paris changeant des années Mitterrand, le réalisateur crée l’illusion en mêlant images d’archives et reconstitutions d’époque. Tout du long, l'observation humaniste prend le pas sur le commentaire social, ce qui a ses limites. Car si les personnages, filmés simplement, se dénudent avec une légèreté quasi rohmérienne (il y a d’ailleurs un clin d’oeil aux NUITS DE LA PLEINE LUNE), le choix d’inscrire explicitement le récit dans le contexte sociopolitique des années 1980 en France, sans en tirer autre chose que des lieux communs, apparaît superficiel, voire accessoire. En mère célibataire sensible, Charlotte Gainsbourg est crédible. En revanche, Emmanuelle Béart et Noée Abita doivent défendre des figures plus caricaturales. (Texte rédigé en février 2022, dans le cadre du Festival de Berlin)

Synopsis

(sortie en salle le 1 juillet 2022)
Année
2022Genre
ChroniqueDurée
111 min.Origine
FranceInformation
Classification

Genre
Chronique
Année
2022
Durée
111 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
France
Distribution
EyeSteelFilm
Images






