
Dalíland




Dalíland

L'avis de Mediafilm
Depuis I SHOT ANDY WARHOL, l’oeuvre de la cinéaste d’origine Canadienne Mary Harron (AMERICAN PSYCHO, CHARLIE SAYS) tourne autour des liens entre célébrité et violence, les deux pôles du rêve américain. C’est ce dont il est également question dans DALILAND, mettant en scène le célébrissime peintre catalan, victime de la surenchère qu’il a lui-même mise en place, et un jeune blanc-bec qui finit par comprendre que l’art, c’est aussi du commerce. Grâce à une remarquable direction artistique, la cinéaste capture à merveille l’esprit hédoniste du New York des années 1970, mais réussit beaucoup moins bien à rendre crédibles les liens complexes entre Dali (Ben Kingsley excellent en vieux beau), Gala (Barbara Sukowa caricaturale en harpie vénale) et James (fade Christopher Briney dans un rôle que n’aurait pas renié je jeune Helmut Berger). Par ailleurs, le scénario erre entre séquences vintages réussies et scènes intimistes à la limite du téléroman. Il se dégage donc une étrange impression de tiédeur de la part d'un film censé dépeindre les tribulations extrêmes de personnages exaltés.

Synopsis

Année
2022Genre
Drame biographiqueDurée
104 min.Origine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Drame biographique
Année
2022
Durée
104 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
États-Unis
France
Grande-Bretagne
Distribution
Métropole Films Distribution
Mongrel Media
Images





