Bardo False Chronicle of a Handful of Truths
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BARDO, Fausse chronique de quelques vérités (BARDO, False Chronicle of a Handful of Truths)

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2022 · BARDO, False Chronicle of a Handful of Truths (ang)
De retour dans son Mexique natal après avoir vécu 20 ans en Californie, un éminent journaliste et réalisateur s'enfonce dans une crise existentielle.
Autoportrait ambitieux, mais complaisant. Scénario bavard, embrassant trop de thèmes. Superbe travail sur l’image. Interprétation impeccable. D. Giménez Cacho admirable.

L'avis de Mediafilm

Fellini (8 ½), Fosse (ALL THAT JAZZ) et Almodovar (DOULEUR ET GLOIRE) ont peint de sublimes autoportraits. Avec BARDO, Alejandro Gonzalez Iñárritu (BABEL, BIRDMAN) se déguise à peine dans le personnage de Silverio, admirablement joué par Daniel Giménez Cacho, et signe un film ambitieux mais complaisant, flamboyant et suffisant à parts égales, bavard et ponctué de fulgurances visuelles. Un superbe plan initial à la Malick suivi d’une scène d’ouverture à la Kusturica promettent un voyage mémorable entre introspection et démesure. Hélas, la suite – amputée de 15 minutes depuis sa première à Venise – ressemble un peu trop à “La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf” de La Fontaine. Crise existentielle, culture de l’image, amnésie historique, relations Mexique-États-Unis, dynamiques familiales : qui trop embrasse mal étreint. Et la photo de Darius Khondji (DELICATESSEN, EVITA, AMOUR) a beau faire des merveilles et les interprètes, être tous impeccables, cette spectaculaire machine tourne à vide, même si on admire la maestria du cinéaste mexicain.

Éric Fourlanty

Synopsis

Année

2022

Genre

Drame

Durée

159 min.

Origine

Mexique