L'avis de Mediafilm

Entre tendresse et cruauté, UN MONDE brosse un portrait juste et sans concession de l'enfance, avec ces charmantes "têtes blondes" qui, selon les jours, peuvent passer de "Dr. Jekyll" à "Mr. Hyde". Laura Wandel expose avec précision l'engrenage de l'intimidation et de la violence, et de son impact, selon qu'on se tait ou qu'on refuse de la voir. Armée d'une caméra très mobile à la manière des frères Dardenne, Wandel suit les jeunes protagonistes à leur hauteur, au plus près, de manière à nous faire ressentir leurs tourments de l'intérieur. Tout en fragilité, la petite Maya Vanderbeque est stupéfiante de naturel. (Texte rédigé en novembre 2021, dans le cadre du Festival Cinémania)

Olivier Lefébure