Two Straight Girls at a Queer Fest
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Two Straight Girls at a Queer Fest

G
2021
Une réalisatrice montréalaise et l'actrice principale de son plus récent court métrage partent le présenter dans un festival LGBTQ de Caroline du Nord.
Journal filmé frisant l'amateurisme. Péripéties improvisées, sans grand intérêt. Mise en scène complaisante. Interprètes sympathiques et sans prétention.

L'avis de Mediafilm

Journal filmé d'une aventure sans grand intérêt, ce petit road movie frisant l'amateurisme peine à tenir la route. Pourtant prometteuse, la prémisse est développée à coups d'improvisation maladroite. Le fait que les deux héroïnes (québécoises francophones) parlent entre elles en anglais n'arrange rien, surtout lorsqu'elles discutent dans la langue de Shakespeare du dégoût que leur inspire tel ou tel mot français. Leurs échanges francs et chaleureux sur leurs problèmes respectifs forment la meilleure partie du film, mais ces séquences ne suffisent pas à faire oublier la vacuité du scénario et la complaisance de la mise en scène. Reste l'interprétation naturelle, sympathique et sans prétention de Judith Baribeau (LA ISLA BLANCA, LES NÔTRES) et de la réalisatrice Marie-Hélène Panisset (LUCIDITÉ PASSAGÈRE, UNE NUIT SANS LUNE: BOAT PEOPLE, 40 ANS APRÈS) pour rehausser ce ''home movie'' glorifié, qui paraît plus long que ses brèves 83 minutes.

Georges Privet

Synopsis

(sortie en salle le 24 juin 2022)

Année

2021

Genre

Docufiction

Durée

82 min.

Origine

Canada