
Pleasure




Pleasure

L'avis de Mediafilm
Ninja Thyberg est fascinée par l'industrie pornographique. Au point de lui avoir consacré, 9 ans avant PLEASURE, un court métrage homonyme, présenté à la Semaine de la Critique de Cannes et qui pava la voie à ce premier long métrage. La connaissance, à la fois intime et encyclopédique, que la cinéaste a du milieu fait l'intérêt de cette audacieuse fiction, filmée pendant un an, et qu’on peut voir comme une version « hard » d’ALL ABOUT EVE. Rien n'y manque : la camaraderie des équipes, la rivalité des stars, les abus systémiques et les blessures intimes. Tout est montré sans jugement, ni morale. Au fil risqué d'un parcours sans faute (sauf sa fin abrupte, en queue de poisson), PLEASURE fascine par son regard à la fois provocant et blasé, scandaleux et nonchalant. Un peu comme celui de l'étonnante Sofia Kappel – une révélation, entourée de véritables stars du porno - qui prête à Bella son air aussi transparent qu'impénétrable. Comme elle, le film montre tout, mais ne dit rien, nous laissant apprécier pleinement ses mystères, sans jamais rien faire pour les dissiper. Du grand art.

Synopsis

(sortie en salle le 20 mai 2022)
Année
2021Genre
DrameDurée
109 min.Origine
SuèdeInformation
Classification

Genre
Drame
Année
2021
Durée
109 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Pays
Suède
Pays-Bas
France
Distribution
Sphère Films
Images

