
Illusions perdues




Illusions perdues

L'avis de Mediafilm
Cette adaptation des deux premiers tiers du roman de Honoré de Balzac donne à Xavier Giannoli (À L'ORIGINE, MARGUERITE) l'occasion de formuler une critique cinglante de la presse au XIXe siècle, qui vaut tout autant aujourd'hui. Car déjà à cette époque, Balzac dénonçait la concentration de l'information entre les mains de grands groupes d'intérêt, les critiques complaisants, les fausses nouvelles et les campagnes de diffamation. Bref, le film dépeint le milieu journalistique tel un cloaque quasi mafieux, non sans quelques raccourcis et exagérations. Luxueuse, fiévreuse, inventive, la réalisation de Giannoli recrée avec force détails le Paris de la Restauration. La distribution relevée est dominée par Benjamin Voisin (ÉTÉ 85), très crédible en ambitieux charmeur vaincu par sa naïveté. Soulignons également la dernière apparition à l'écran de Jean-François Stévenin, truculent en chef de claque qui fait ou défait un spectacle. C'est pourtant Cécile de France qui émeut le plus, en figure féminine foncièrement bienveillante et sincère, elle aussi devenue le jouet de forces sociales qui la dépassent. (Texte rédigé en novembre 2021, dans le cadre du Festival Cinemania)

Synopsis

(sortie en salle le 25 février 2022)
Année
2021Genre
DrameDurée
150 min.Origine
FranceInformation
Classification

Genre
Drame
Année
2021
Durée
150 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
D'après le roman de
Pays
France
Distribution
Les Films Opale
Images








