
Bruno Reidal, confession d'un meurtrier




Bruno Reidal, confession d'un meurtrier

L'avis de Mediafilm
On pense spontanément à MOI, PIERRE RIVIÈRE, AYANT ÉGORGÉ MA MÈRE, MA SOEUR ET MON FRÈRE (1976) de René Allio devant ce premier long métrage de Vincent Le Port. Il s'agit en effet d'une autre évocation d'un fait divers campé dans la paysannerie française du tournant du XXe siècle, illustré dans un style rigoureux et âpre, à partir de la confession écrite du meurtrier. Et comme dans le film d'Allio, la reconstitution d'époque est convaincante et le décor naturel filmé avec talent. Cependant, le cas de Jean-Marie Bladier (rebaptisé Bruno Reidal par le docteur Lacassagne dans son compte-rendu clinique de 1905) s'avère plus dérangeant que celui de Pierre Rivière par sa dimension psychosexuelle déviante, entremêlée de mysticisme religieux et de culpabilité judéo-chrétienne. Le nouveau venu Dimitri Doré incarne avec vigueur et intensité cette figure tragique d'un jeune homme doué pour les études, mais complexé par son apparence et rongé par le démon de l'envie.

Synopsis

(sortie en salle le 9 septembre 2022)
Année
2022Genre
Drame biographiqueDurée
101 min.Origine
FranceImages





