
Blonde


Blonde

L'avis de Mediafilm
La dualité entre Norma Jeane et Marilyn trouve une illustration troublante dans BLONDE, adaptation du roman de Joyce Carol Oates par Andrew Dominik (KILLING THEM SOFTLY). Icône sexuelle évoluant dans un milieu misogyne, petite fille non désirée frustrée de son désir de maternité, amoureuse sensuelle recherchant une figure paternelle idéalisée en chacun de ses époux, la Marilyn d'Oates et Dominik est plus que jamais une héroïne tragique. En demeurant très fidèle au livre - sauf pour la toute dernière scène -, le film dépeint au premier tiers une liaison entre la star et les fils aînés respectifs de Charles Chaplin et Edward G. Robinson. Or, ce développement inventé par la romancière, en plus d'être discutable sur le plan historique, teinte tout le reste du récit. Ajoutons à cela une scène sordide avec le président Kennedy, qui se révèle, en revanche, habilement perverse et pertinente dans le cadre de la réflexion générale sur la fabrication de l'image. Flamboyante et formellement ambitieuse, la réalisation de Dominik est au diapason de l'univers mental perturbé de sa Marilyn. Celle-ci est incarnée de manière voluptueuse et poignante par Ana de Armas (KNIVES OUT), sans volonté de mimétisme.

Synopsis

(sortie en salle le 23 septembre 2022)
Année
2021Genre
Drame biographiqueDurée
166 min.Origine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Drame biographique
Année
2021
Durée
166 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le roman de
Pays
États-Unis
Distribution
Netflix
Images




