
Benediction



Benediction
L'avis de Mediafilm
Réalisation élégante, chronologie brisée, dialogue littéraire incisif: impossible de ne pas reconnaître, dans BENEDICTION, le style inimitable de Terence Davies (DISTANT VOICES STILL LIVES). Après avoir brossé le portrait de la poétesse Emily Dickinson (A QUIET PASSION), le Britannique s’attaque à celui du soldat et poète Siegfried Sassoon. De son opposition au prolongement de la guerre à sa conversion au catholicisme, en passant par ses amours ratées et son mariage qui lui donnera un fils, la vie de Sassoon nous est révélée à coups d’associations libres de souvenirs, entrecoupées de chants, d’images d’archives et d’instants contemplatifs – tels que l’observation lyrique d’un cerisier en fleurs. Le réalisateur recourt à la voix off, qui fait la part belle à la poésie de l’artiste (campé par un impressionnant Jack Lowden), ainsi qu’à des tableaux évoquant ses propres thèmes de prédilection (l’obsession pour les disparus, le passage inexorable du temps). Teinté de mélancolie, le film prend une tournure plus légère dans les scènes de mondanités et de conquêtes érotiques. (Texte rédigé en septembre 2021, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Synopsis

Année
2021Genre
Drame biographiqueDurée
137 min.Origine
Grande-BretagneInformation
Genre
Drame biographique
Année
2021
Durée
137 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
Pays
Grande-Bretagne
États-Unis
Distribution
LevelFILM
Images
