Tin Can
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Tin Can

2020
Sur le point de trouver une cure pour vaincre un parasite qui décime la population, une scientifique est brusquement emprisonnée dans un incubateur de préservation.
Prémisse porteuse, développée de manière décevante. Récit confus aux enjeux obscurs. Mise en images léchée. Cadrages oppressants. Interprétation adéquate, sans plus.

L'avis de Mediafilm

Tourné avant la pandémie de COVID-19, ce TIN CAN prémonitoire dépeint un monde où la peur de la maladie et l’isolement bousculent radicalement les rapports humains. Hélas, malgré une prémisse porteuse, le résultat déçoit. La faute à un récit confus aux enjeux dramatiques obscurs. Alors que la première moitié du film – la meilleure – se passe presque intégralement dans l’incubateur, les flashbacks explicatifs censés "aérer" la seconde partie n’ajoutent qu’à la confusion. La mise en scène du Canadien Seth A. Smith (THE CRESCENT) apparaît en revanche plus réussie. À l'instar de CUBE, THE ABYSS et OXYGÈNE, les personnages sont littéralement pris en étau, dans des cadrages très serrés, quasi-claustrophobes. Le climat oppressant est aussi bien rendu par la direction artistique léchée, qui évoque autant ALIEN que les premiers Cronenberg. Mais ce, sans jamais égaler ces illustres modèles. Contraints de livrer des dialogues convenus, les interprètes s'acquittent adéquatement de leur tâche, sans plus.

Éric Fourlanty

Synopsis

Année

2020

Genre

Science-fiction

Durée

104 min.

Origine

Canada

Images

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