
Passion simple




Passion simple

L'avis de Mediafilm
Hitchcock disait qu’au cinéma, mieux valait adapter un livre médiocre avec une bonne histoire qu’un chef-d’oeuvre littéraire. "Passion simple" d’Annie Ernaux s’est démarqué, en 1992, par son "écriture blanche", sans affects. En voulant transposer à l’écran cette obsession amoureuse mise à plat, Danielle Arbid (PARISIENNE) n’en a gardé que l’intrigue, aussi originale que celle de 9 1/2 WEEKS. En effet, filmer le désir et l’absence demande un regard qui manque cruellement ici. Des décors aux costumes, en passant par le débit des actrices, le film est hanté par le cinéma des années 1960, du Chabrol de LA FEMME INFIDÈLE et du Resnais d’HIROSHIMA MON AMOUR – qu'Hélène va voir en salle. Sans approcher l’acuité et la rigueur de ces deux maîtres. Accaparante, la bande sonore (reprises de Brel, Dylan et Platters) semble être là pour transmettre ce que la mise en scène ne parvient pas à exprimer. Ainsi, dans la séquence moscovite, seule la voix de Leonard Cohen, chantant "The Stranger Song", émeut. Reste Laetitia Dosch (JEUNE FEMME), impériale et à vif, portant le film sur ses épaules, face à Sergei Polunin (THE WHITE CROW), enfant terrible du ballet mais acteur fade.

Synopsis

Année
2020Genre
Drame sentimentalDurée
96 min.Origine
BelgiqueInformation
Classification

Genre
Drame sentimental
Année
2020
Durée
96 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
D'après le roman de
Pays
Belgique
France
Distribution
Funfilm Distribution
Images





