Passion Simple
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Passion simple

16
2020
Divorcée et mère d’un jeune garçon, une professeure en faculté de lettres à Paris entame une liaison dévorante avec un Moscovite marié, employé au consulat russe.
Chronique froide d’une passion toxique, adapté du roman d’Annie Ernaux. Dialogues empesés. Mise en scène sans relief. Bande sonore accaparante. L. Bosch impériale. S. Polunin fade.

L'avis de Mediafilm

Hitchcock disait qu’au cinéma, mieux valait adapter un livre médiocre avec une bonne histoire qu’un chef-d’oeuvre littéraire. "Passion simple" d’Annie Ernaux s’est démarqué, en 1992, par son "écriture blanche", sans affects. En voulant transposer à l’écran cette obsession amoureuse mise à plat, Danielle Arbid (PARISIENNE) n’en a gardé que l’intrigue, aussi originale que celle de 9 1/2 WEEKS. En effet, filmer le désir et l’absence demande un regard qui manque cruellement ici. Des décors aux costumes, en passant par le débit des actrices, le film est hanté par le cinéma des années 1960, du Chabrol de LA FEMME INFIDÈLE et du Resnais d’HIROSHIMA MON AMOUR – qu'Hélène va voir en salle. Sans approcher l’acuité et la rigueur de ces deux maîtres. Accaparante, la bande sonore (reprises de Brel, Dylan et Platters) semble être là pour transmettre ce que la mise en scène ne parvient pas à exprimer. Ainsi, dans la séquence moscovite, seule la voix de Leonard Cohen, chantant "The Stranger Song", émeut. Reste Laetitia Dosch (JEUNE FEMME), impériale et à vif, portant le film sur ses épaules, face à Sergei Polunin (THE WHITE CROW), enfant terrible du ballet mais acteur fade.

Éric Fourlanty

Synopsis

Année

2020

Genre

Drame sentimental

Durée

96 min.

Origine

Belgique

Information

Classification

16

Genre

Drame sentimental

Année

2020

Durée

96 min.

Réalisation

Photographie

D'après le roman de

Pays

Belgique

France

Distribution

Funfilm Distribution

Images

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