
La Face cachée du baklava




La Face cachée du baklava

L'avis de Mediafilm
Contrairement à la plupart des farces québécoises, LA FACE CACHÉE DU BAKLAVA traite d'un vrai sujet (le choc des cultures) et l'aborde d'un point de vue inédit, celui d'une réalisatrice québécoise d'origine libanaise, Maryanne Zéhil (L'AUTRE CÔTÉ DE NOVEMBRE). Ces atouts, auxquels s'ajoute l'intention louable de révéler des acteurs issus de la diversité, sont appréciables. Mais on déchante devant le résultat. Le scénario binaire carbure aux clichés, aux stéréotypes et aux gags pauvres. La mise en scène, pour sa part, est tantôt figée, tantôt surchargée. Bilan: un flux de saynètes qui noient le sujet et ratent leur cible. À une rare exception: la courte vignette où une Libanaise explique son dévouement total à sa famille à une Québécoise qui n'y comprend manifestement rien. Les interprètes jouent sciemment mais maladroitement la carte de la caricature, à l'exception de Claudia Ferri (MAMBO ITALIANO), unique rescapée de cette comédie ambitieuse mais naufragée par son auteure. (Texte rédigé en novembre 2020, dans le cadre du Festival Cinémania)

Synopsis

(sortie en salle le 3 septembre 2021)
Année
2020Genre
ComédieDurée
95 min.Origine
CanadaInformation
Classification

Genre
Comédie
Année
2020
Durée
95 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
Distribution
Axia Films
Interprètes
Production
Images












