
Le Chardonneret (The Goldfinch)




Le Chardonneret (The Goldfinch)

L'avis de Mediafilm
Le roman d'apprentissage de Donna Tartt, récipiendaire du prix Pulitzer en 2014, fait aujourd'hui l'objet d'une adaptation lisse et bien faite, à laquelle manque toutefois le supplément d'âme qui la propulserait dans l'orbite de son modèle. L'Irlandais John Crowley (BROOKLYN) encapsule une odyssée dickensienne de 800 pages dans une oeuvre de deux heures trente sans temps morts ni temps forts, au service du récit et de son sujet pénétrant, au carrefour de deux grands motifs: la mortalité des hommes et l'immortalité de l'art. En changeant la temporalité linéaire du roman, le cinéaste est également parvenu à réguler le rythme, en évitant les coups d'accélérateur qui auraient été indispensables autrement. Crowley surexplique parfois et, par excès de prudence, autorise quelques redondances narratives. La distribution de qualité mise courageusement sur des figures peu connues. Le résultat n'est pas pleinement convaincant, mais Ansel Elgort (BABY DRIVER) dégage à la fois le charme et la timidité qui conviennent au jeune héros rendu à l'âge adulte. (Texte rédigé en septembre 2019, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Synopsis

(sortie en salle le 13 septembre 2019)
Année
2018Genre
DrameDurée
149 min.Origine
États-UnisInformation
Classification

Genre
Drame
Année
2018
Durée
149 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le roman de
Pays
États-Unis
Distribution
Warner Bros.
Images













