
L'Histoire de Jean Seberg (Seberg)



L'Histoire de Jean Seberg (Seberg)
L'avis de Mediafilm
Outre sa stupéfiante absence de profondeur, SEBERG manque à son plus élémentaire devoir de vérité. En effet, le biopic de Benedict Andrews (UNA) prend de grandes libertés avec l'Histoire. Surtout, il passe sous silence l'abus physique et économique que l'amant de Seberg lui faisait subir, au profit d'une illustration quasi idyllique. Rectitude politique? Ça se discute. Comme tant d'autres partis pris suspects, incluant l'identité du mari français de Seberg, un écrivain majeur (Romain Gary) dont on va jusqu'à taire le nom et le statut. Va pour le procès d'intention. Que reste-t-il du film? Un objet hybride, entre l'examen de conscience historique (le FBI et J. Edgar Hoover en prennent pour leur rhume) et le défilé de haute couture, photographié avec un soin obsessionnel par Rachel Morrison (BLACK PANTHER), et auquel Kristen Stewart consacre une énergie folle. En pure perte, puisque le film n'est pas à la hauteur de ses capacités. Ni d'ailleurs digne de la légende de Jean Seberg, dont la biographie, au cinéma, reste à faire. (Texte rédigé en septembre 2019, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Synopsis

Année
2019Genre
Drame biographiqueDurée
102 min.Origine
États-UnisInformation
Genre
Drame biographique
Année
2019
Durée
102 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
États-Unis
Grande-Bretagne
Distribution
TVA-Films
Images



